mercredi 8 février 2012

L'affaire Guéant et la pensée unique


Tout d'abord, un petit rappel de ce qu'est "l'affaire Guéant" : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/07/un-depute-evoque-le-nazisme-pour-denoncer-les-propos-de-gueant-le-gouvernement-quitte-l-assemblee_1640064_1471069.html

La réaction de Bernard Lugan : http://www.bernardlugan.blogspot.com/2012/02/monsieur-gueant-et-lesprit-du-temps.html
Il résume exactement la pensée à laquelle j'étais arrivé au cours de mes réflexions.

Bernard Lugan est, à mon sens un des commentateurs les plus clairvoyants sur les questions de géopolitique africaine ou de déontologie historique. Attention toutefois, il est dénoncé par certains journalistes et universitaires comme étant “proche de l’extrême droite”. Je ne l’ai jamais ressenti en lisant ses articles (il dénonce vivement la colonisation, s’est opposé à la guerre en Libye, ...) mais comme il critique le multiculturalisme, autant en tant que français qu’en tant qu’amoureux de l’Afrique, il a été étiqueté “facho”...

Il est un journaliste-écrivain (Figaro), dans la même veine, qui s’appelle Jean Sévilla, grand pourfendeur de la “pensée unique”. Voici la quatrième de couverture de son livre Le Terrorisme Intellectuel : http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_livre&id=2 .
Je me sens très proches de ces pensées là, en dehors de toutes considérations politiques.
S'il est un politique qui se fait le porte parole de ce combat anti-conformiste, c'est bien Marine Le Pen. En revanche, le fait elle par réelle conviction ou par souci électoraliste, c'est une chose que j'aimerais bien savoir...

Pour finir, voilà le manifeste paru dans le monde, cosigné par plusieurs écrivains et philosophes, et qui décrit selon moi l’une des conséquences de la nouvelle pensée unique...
Comme le résume Jean Sévilla :
“Dans les années 1990, l'idéologie libertaire et l'ultralibéralisme se rejoignaient pour affirmer que le temps des nations, des familles et des religions était terminé.”
Pour moi, c’est une erreur historique aussi monumentale que le soutien de Sartre au communisme Stalinien.

Les conséquences ? L’omniprésence et l’omnipotence du marché qui nie le facteur humain, le multiculturalisme forcené qui aboutit au délitement de la nation et à la perte d’une identité pourtant nécessaire au “vivre ensemble”, le mépris des religions (ce qui donne aussi bien le reniement des racines judéo-chrétiennes de la France que les sorties islamophobes de l’UMP).
Concrètement, cela se traduit par les délocalisations, une classe ouvrière oubliée qui vote à l’extrême droite (à 33% d'après les derniers sondages), la montée des sentiments identitaires et des extrémismes religieux de tout poil, et sûrement beaucoup d’autres choses que j’oublie.

Ces pensées, ces convictions, ces idées font de moi, je crois, un conservateur.

A 23 ans, c'est pas triste ?

mardi 3 mai 2011

Ecoute la musique de nos coeurs étonnés
On dirait que le vent qui souffle dans les cimes
Ivre de poésie s'accroche à chaque rime
Et troublant le silence dévoile nos pensées

Si seulement je pouvais, lorsque j'entends ta voix
Et que je sens ton souffle faire taire mon désir
Oublier que je t'aime ne serait-ce qu'une fois
Mais je sais que je vis parce que toi tu respires

Et ce n'est pas ma faute si chaque son la nuit
Est comme un mot d'amour que je voudrais t'écrire
Si chaque frémissement de nos mains qui se lient
Résonne dans le noir comme un cri de plaisir

Je ne puis m'empêcher de murmurer ces mots

Qui dans ma bouche seuls, après ton nom résonnent
Ces tendres mots d'amour qu'il faut que j'emprisonne
Car j'ai perdu le droit de les clamer tout haut

S'il au sein de la brise qui souffle certains jours
Si quelques fois la nuit quand les arbres frissonnent
Tu crois entendre au loin mon coeur qui s'abandonne
C'est que le vent moqueur, venu à mon secours
A porté jusqu'à toi mes tendres mots d'amour

Mon coeur est un vase brisé

Aux mille éclats éparpillés
Ton amour me tenait debout
Je suis maintenant à genoux

Les souvenirs me torturent
Ta voix ton corps et tes mots tendres
Sont autant de maux que j'endure
Quand tout mon être semble se fendre

Le bas plafond de ton absence
Les quatre murs de ton silence
Forment la prison où je veille
Dans mes longues nuits sans sommeil

mercredi 23 avril 2008

Il ne faut pas croire ce que disent les coquillages. Mais si... ?


Vérité


Pleurer ! Hurler ! Courir sans trêve ni repos

Vers un bonheur qu'on croit possible et beau

Mais au moindre faux pas, la face contre terre

Comprendre que toujours, ivre de larmes amères

On trébuche et s'effondre, repart, et retombe toujours

Les poings rageurs frappant le vent, jusqu'au jour

Où l'on reste allongé en travers de la route

Recouvert de poussière et de médiocrité

Que l'on a ramassée au hasard de ses doutes

En trouvant plus facile de fuir la vérité

De se voiler la face, et de se retourner

Pour rouler de nouveau dans le même fossé

Que l'on avait de ses ongles, de ses larmes, creusé

Et mourir dans la boue qu'on a jamais quittée.

Something's missing


Dunno why I write this... Don't even know whether you'll read it. I just want you to know that Paris is grey, so grey... There's something missing on the Champs-Elysées. A marmot den perhaps ? Nope, they tell us she's hibernating under the great Arch-thing. Paris ist Blumenlos... I'm trying to imagine what you're doing, up in the north... Not too cold I hope ?

And never forget : "If you're going through hell... keep going."

Miss you

A biscotte with a shape of bear.