mercredi 23 avril 2008

Vérité


Pleurer ! Hurler ! Courir sans trêve ni repos

Vers un bonheur qu'on croit possible et beau

Mais au moindre faux pas, la face contre terre

Comprendre que toujours, ivre de larmes amères

On trébuche et s'effondre, repart, et retombe toujours

Les poings rageurs frappant le vent, jusqu'au jour

Où l'on reste allongé en travers de la route

Recouvert de poussière et de médiocrité

Que l'on a ramassée au hasard de ses doutes

En trouvant plus facile de fuir la vérité

De se voiler la face, et de se retourner

Pour rouler de nouveau dans le même fossé

Que l'on avait de ses ongles, de ses larmes, creusé

Et mourir dans la boue qu'on a jamais quittée.

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