Pleurer ! Hurler ! Courir sans trêve ni repos
Vers un bonheur qu'on croit possible et beau
Mais au moindre faux pas, la face contre terre
Comprendre que toujours, ivre de larmes amères
On trébuche et s'effondre, repart, et retombe toujours
Les poings rageurs frappant le vent, jusqu'au jour
Où l'on reste allongé en travers de la route
Recouvert de poussière et de médiocrité
Que l'on a ramassée au hasard de ses doutes
En trouvant plus facile de fuir la vérité
De se voiler la face, et de se retourner
Pour rouler de nouveau dans le même fossé
Que l'on avait de ses ongles, de ses larmes, creusé
Et mourir dans la boue qu'on a jamais quittée.
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