mardi 3 mai 2011

Ecoute la musique de nos coeurs étonnés
On dirait que le vent qui souffle dans les cimes
Ivre de poésie s'accroche à chaque rime
Et troublant le silence dévoile nos pensées

Si seulement je pouvais, lorsque j'entends ta voix
Et que je sens ton souffle faire taire mon désir
Oublier que je t'aime ne serait-ce qu'une fois
Mais je sais que je vis parce que toi tu respires

Et ce n'est pas ma faute si chaque son la nuit
Est comme un mot d'amour que je voudrais t'écrire
Si chaque frémissement de nos mains qui se lient
Résonne dans le noir comme un cri de plaisir

Je ne puis m'empêcher de murmurer ces mots

Qui dans ma bouche seuls, après ton nom résonnent
Ces tendres mots d'amour qu'il faut que j'emprisonne
Car j'ai perdu le droit de les clamer tout haut

S'il au sein de la brise qui souffle certains jours
Si quelques fois la nuit quand les arbres frissonnent
Tu crois entendre au loin mon coeur qui s'abandonne
C'est que le vent moqueur, venu à mon secours
A porté jusqu'à toi mes tendres mots d'amour

Mon coeur est un vase brisé

Aux mille éclats éparpillés
Ton amour me tenait debout
Je suis maintenant à genoux

Les souvenirs me torturent
Ta voix ton corps et tes mots tendres
Sont autant de maux que j'endure
Quand tout mon être semble se fendre

Le bas plafond de ton absence
Les quatre murs de ton silence
Forment la prison où je veille
Dans mes longues nuits sans sommeil